Ci après huit petites histoires intéressantes (plus ou moins connues) en passant :  


L'histoire des 2 cailloux !


Il y avait autrefois, dans un petit village, un fermier sans le sou
qui devait rembourser une importante somme d’argent à un vieil homme très laid.

Comme le fermier avait une fort jolie fille qui plaisait beaucoup au vieux prêteur,
ce dernier proposa un marché.

Il dit qu’il effacerait la dette du fermier s’il pouvait marier sa fille.

Le fermier et sa fille furent tous deux horrifiés par cette proposition.

Alors le vieux prêteur très laid suggéra que le hasard détermine l’issue de la proposition.

Il leur dit qu’il mettrait un caillou blanc et un caillou noir dans un sac d’argent vide,
et que la fille aurait à prendre, à l’aveuglette, un des deux cailloux du sac.

1) Si elle prend le caillou noir, elle devient son épouse et la dette de son père est effacée.
2) Si elle prend le caillou blanc, elle n’a pas à l’épouser et la dette du père est également annulée.
3) Si elle refuse de prendre un caillou, son père est jeté en prison.

Cette discussion avait lieu sur le chemin devant la maison du fermier,
et le sol était jonché de cailloux.

Tout en continuant de parler,
le vieux monsieur laid se pencha pour ramasser les deux cailloux.

Comme il les ramassait, la jeune fille, qui avait l’œil vif,
remarqua qu’il avait ramassé deux cailloux noirs et qu’il les avait mis dans le sac.
Mais elle ne dit rien...

Puis le vieux prêteur demanda à la jeune fille de prendre dans le sac.

Imaginez un instant ce que vous auriez fait si vous aviez été là.
Qu’auriez-vous conseillé à la jeune fille de faire?

Si on analyse bien, il y a 3 possibilités :

1) La fille devrait refuser de prendre un caillou.
2) La fille devrait sortir les deux cailloux noirs du sac, montrant que le vieux a triché.
3) La fille devrait prendre le caillou noir, et se sacrifier en mariant le vieux pour épargner l’emprisonnement à son père.

Prenez un moment pour réfléchir à cette situation.

Alors, qu’auriez-vous fait?

Bien voici ce que la jeune fille fit :

Elle piocha dans le sac et en sortit un caillou qu’elle laissa tomber aussitôt par terre,
gauchement, sans qu’on n'ait pu le voir,
et il se confondit spontanément avec la multitude des autres cailloux sur le sol.

"Ce que je peux être maladroite !", s’exclama la jeune fille.

"Mais qu’importe, si je sors du sac le caillou qui reste,
on verra bien lequel j’avais pris en premier !"

Puisque le caillou restant était noir,
le premier caillou pris ne pouvait qu’être blanc.

Et comme le vieux prêteur n’osa pas avouer sa malhonnêteté,
la jeune fille transforma une situation qui semblait impossible en un dénouement fort avantageux.

La morale de cette histoire :

Il existe une solution pour la plupart des problèmes complexes.
C’est juste qu’on ne sait pas toujours regarder les choses sous le bon angle.


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Des carottes, des oeufs et du café...

Tu ne verras plus jamais une tasse de café de la même façon :
Une jeune femme visite sa mère et lui parle de sa vie et comment elle a de la difficulté à passer à travers chaque journée. Elle ne sait pas comment elle va s'en sortir et elle envisage d'abandonner. Elle est tellement fatiguée de se battre continuellement. Elle a l'impression que lorsqu'un problème est résolu, un nouveau se présente.

Sa mère l'amène à la cuisine. Elle remplit trois casseroles d'eau et les place sur le feu. L'eau se met à bouillir rapidement. Dans la première casserole, la mère ajoute des carottes. Elle met des oeufs dans la deuxième casserole et elle met des grains de café moulu dans la troisième. Elle laisse reposer et bouillir, sans dire un mot.

Au bout d'un moment, elle ferme le feu. Elle égoutte les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les met dans un bol. Finalement, elle vide le café dans un bol. Se tournant vers sa fille, elle demande :
- Dis-moi ce que tu vois ?
- Des carottes, des oeufs et du café, répond la fille.

Sa mère lui demande de se rapprocher des carottes. La fille note que les carottes sont molles. La mère lui demande ensuite de prendre un oeuf et de briser la coquille, ce que fait la fille. Cette dernière observe alors que l'oeuf est dur. Finalement, la mère demande à sa fille de goûter au café. La fille sourit en goûtant à l'arôme riche du café. La fille lui demande ensuite :
- Qu'est-ce que ça signifie, maman ?

Sa mère lui explique que chacun de ces objets a fait face à la même adversité : de l'eau bouillante. Chacun a réagi différemment. Les carottes sont arrivées fortes et dures. Cependant, après avoir été soumises à l'eau bouillante, elles se sont ramollies et sont devenues faibles. Les oeufs étaient fragiles. Leur coquille mince protégeait leur liquide intérieur, mais après avoir passé du temps dans l'eau bouillante, ils sont devenus plus durs à l'intérieur. Les grains de café moulu étaient uniques, quant à eux. Après avoir été soumis à l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.

La mère demande à sa fille :
- Lequel es-tu ? Quand l'adversité frappe à ta porte, comment réagis-tu ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ?

Souviens-toi de ceci : Lequel suis-je ? Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui devient molle et perd de sa force devant la douleur et l’adversité ?

Suis-je un oeuf qui débute avec un coeur malléable mais qui change quand la situation se réchauffe ? Ai-je un esprit fluide, mais après un décès, une rupture, une difficulté financière ou un autre défi, suis-je devenu plus dur et fermé ? Et si ma coquille ressemble à toutes les autres, du côté intérieur, suis-je amer et dur avec un esprit rigide et un coeur de pierre ?

Ou suis-je un grain de café ? Le grain, en fait, change l'eau chaude, la circonstance qui amène la douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme le grain de café, quand les choses semblent être les pires, tu deviens meilleur et tu changes la situation autour de toi.

Quand les temps semblent les plus sombres et que les difficultés sont les plus grandes, est-ce que tu t'élèves à un autre niveau ? Comment gères-tu l’adversité ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ?

Soyons tous des grains de café !!!

Anonyme

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Comment savoir ce qui est bon ou mauvais ?

Un fermier reçoit en cadeau pour son fils un cheval blanc. Son voisin vient vers lui et lui dit :”Vous avez beaucoup de chance; ce n'est pas à moi que quelqu'un offrirait un aussi beau cheval blanc ! ”
Le fermier répond :” je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose … “

Plus tard le fils du fermier monte le cheval et celui-ci se cambre et éjecte son cavalier. Le fils du fermier se brise la jambe. “Oh quel horreur ! dit le voisin. Vous aviez raison de dire que cela pouvait être une mauvaise chose. Assurément celui qui vous a offert le cheval l'a fait exprès pour vous nuire, maintenant votre fils est estropié ! “
Le fermier ne semble pas géné outre mesure. “je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose”
lance t-il.

Là dessus la guerre éclate et tous les jeunes sont mobilisés sauf le fils du fermier avec sa jambe brisée. Le voisin revient alors et dit : Votre fils sera le seul du village à ne pas partir à la guerre, assurément il a beaucoup de chance.”
Le fermier répond alors : “je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose.”

On ne sait jamais vraiment ce qui est bon ou mauvais ? !!


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Interprétation - foi - méfiance


Un jour dans un petit village il se mit à tomber des cordes et des cordes; depuis trois jours il pleuvait sans arrêt, les autorités avaient donné l'ordre d'évacuer le maximum de personnes pour leur sécurité.

Les pompiers passèrent une première fois à pieds sonner chez un vieux pasteur : "il faut partir se mettre à l'abri!" dirent gentiment les pompiers. "Ne vous inquiétez pas pour moi, Dieu m'aidera, Dieu m'aidera !!!" et il refusa de partir avec eux.

Deux heures plus tard l'eau avait monté un peu, trois pompiers revinrent en barque chez le pasteur: "Maintenant il faut partir cher Pasteur !" ; "Ne vous inquiétez pas pour moi, Dieu m'aidera, Dieu m'aidera !!!" et il refusa de partir avec eux.

Deux heures encore plus tard l'eau avait encore beaucoup monté, le pasteur était sur le toit. Un hélicoptère vient le secourir et il rétorqua instantanément toujours la même chose : "Ne vous inquiétez pas pour moi, Dieu m'aidera, Dieu m'aidera !!!!" et l'hélicoptère s'en alla sans lui.

Puis arriva ce qui devait arriver, le cher Pasteur fut happé par les courants d'eau et se noya...

Il arriva au Paradis, dit vite fait bonjour à Saint Pierre et criait à tue tête : "Je veux voir Dieu! je veux voir Dieu !!!!"

On lui demanda d'attendre quelques minutes et l'on emmena cet être tout énervé à Dieu :

Dés qu'il le vit, il se plaint à lui : "Dieu j'avais confiance en toi, tu étais tout pour moi et tu m'as abandonné, tu m'as trahi !!! tu n'es pas venu à mon secours lors de la tempête !!!"

Dieu le regarde alors en souriant et lui dit gentiment :

"Cher Pasteur!  trois fois je t'ai proposé de l'aide !!! et trois fois tu n'en as pas voulu !!!"

Moralité : Méfions nous des interprétations!, faisons le maximum ! Prions et remercions Dieu mais faisons un peu comme si il n'existait pas ?! tout en sachant qu'il existe....


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Polo et sa cathédrale


Il y a quelques siècles, comme un peu partout en Europe, on a construit des cathédrales. Sur un de ces chantiers, le travail était difficile pour les ouvriers, fatiguant, stressant avec le bruit, l'agitation, les grosses pierres à tailler et à placer, tout le monde semblaient éreintés sauf un : Polo

Ses collègues de travail étaient en admiration devant lui : "tu as une sacrée énergie!" lui disaient-ils souvent. "c'est plaisant de travailler avec toi! en plus tu as souvent le sourire."

Polo semblait travailler avec légèreté et efficacité.

Un jour son supérieur vint le voir et lui demanda : "Tu as un secret pour avoir tant d'énergie à revendre?, pour bien souvent être de bonne humeur et redonner du courage à tes collègues?"

Polo sourit et lui dit : "la majorité des gens sur ce chantier ont seulement l'impression de bêtement casser des grosses pierres, de manipuler sans intérêt particulier de gros cailloux! alors que pour moi, moi je participe à la construction d'une grande et belle cathédrale qui impressionnera les foules pendant des siècles et des siècles!"

La façon de voir peut changer la façon d'aborder un problème...

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Que faire avec l'âne ?

Un enfant demande à son père : – « Dis papa, quel est le secret pour être heureux ? »
Sans dire un mot, le père demande à son fils de le suivre ; ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied.
Et les gens du village de dire : – « Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d’aller à pied ! »
- « Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison », dit le père.

Le lendemain ils sortent de nouveau.
Le père ayant installé son fils sur l’âne et lui marchant à côté.
Les gens du village dirent alors : – « Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied ! »
- « Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison ».


Le jour suivant, ils s’installent tous les deux sur l’âne avant de quitter la maison.
Les villageois commentèrent en disant : – « Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi ! »
- « Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison ».


Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux.
Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :
- « Voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C’est le monde à l’envers ! »
« Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison ».


De retour à la maison, le père dit à son fils : – « Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur.

Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire.
Fais ce qui te plaît et là tu seras vraiment heureux. »

(Je me permettrais de rajouter : dans une certaine convenance bien sûr !!! )

anes021 dans Textes a mediter (144)

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Le pêcheur mexicain et l'américain

Au bord de l'eau dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L'Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer :

" Pas très longtemps ", répond le Mexicain.

" Mais alors, pourquoi n'êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus? " demande l'Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille.

L'Américain demande alors : " Mais que faites-vous le reste du temps? "

" Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J'ai une vie bien remplie ".

L'Américain l'interrompt : " J'ai un MBA de l'université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l'usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d'où vous dirigeriez toutes vos affaires. "

Le Mexicain demande alors : " Combien de temps cela prendrait-il? "


" 15 à 20 ans ", répond le banquier américain.

" Et après? "

" Après, c'est là que ça devient intéressant ", répond l'Américain en riant.

" Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions ".

" Des millions? Mais après? "

" Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis. "



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Le poids de rien :


- « Dis-moi, combien pèse un flocon de neige ? », demande la mésange charbonnière à la colombe.

- « Rien d'autre que rien », fut la réponse....!?

Et la mésange raconta alors à la colombe une petite histoire :

« J'étais sur la branche d'un sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête, non, juste comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je commençais à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en tomba 3 751 952. Lorsque le 3 751 953 ème tomba sur la branche - rien d'autre que rien, comme tu l'as dit - celle-ci cassa. »

Sur ce, la mésange s'envola... laissant la colombe à ses réflexions...